Les résultats du sondage sur le projet autoroutier laissent présager un résultat de vote extrêmement serré. Chaque voix compte désormais. Car en raison de la croissance démographique de ces dernières décennies, des investissements semblent inévitables.
Si tous ceux qui conduisent régulièrement et sont donc toujours et plus souvent dans les embouteillages se rendaient aux urnes, le résultat de la votation serait clair. Malheureusement, les opposants au projet ont réussi à placer de faux récits dans les médias. C'est pourquoi L-drive Suisse lance cet appel à tous les moniteurs de conduite.
« Plus de routes = plus de trafic ».
Cet argument est faux. Diverses mesures et analyses de l'Office fédéral des routes (OFROU) et d'experts indépendants ont prouvé le contraire. Les opposants s'appuient sur des études réalisées à l'étranger. La Suisse dispose d'un excellent réseau de transports publics, c'est pourquoi les études réalisées à l'étranger ne peuvent pas être appliquées à la Suisse. Toutes les études montrent que les principaux facteurs de croissance du trafic sont la démographie et la prospérité. L'élimination des goulets d'étranglement entraîne moins de trafic d'évitement et réduit nettement le risque d'accident.
« Le prix de l'essence va augmenter »
Cet argument est faux. Les moyens pour l'élimination des goulets d'étranglement sont disponibles (payés par nous tous ... !) et n'ont aucun rapport avec le prix de l'essence. Le NAF prévoit une augmentation automatique de l'impôt sur les huiles minérales si les réserves ne sont plus suffisantes. Les réserves du NAF (3,8 milliards de CHF) suffiront au moins jusqu'en 2030/2035. En raison de l'électrification croissante du trafic routier, une taxe de remplacement pour les voitures électriques est prévue à partir de 2030. L'argent de la vignette autoroutière (400 millions de CHF par an) doit maintenant être utilisé pour réduire les embouteillages et les accidents.
« Il y a un risque de perte de terres cultivables »
L'utilisation du sol a été réduite au minimum grâce à trois projets de tunnel. Au total, seuls 8 des plus de 455'000 hectares de surface d'assolement (0,0017%) sont sollicités à l'échelle nationale. Lorsque des terres cultivables sont utilisées, les cantons sont tenus de les compenser de manière équivalente.
Il convient également de noter que l'Union suisse des paysans et Technique agricole Suisse ont décidé de voter OUI. La surface d'assolement utilisée pour les projets correspond aux besoins en sol de la nouvelle ligne ferroviaire Neuchâtel - La Chaux-de-Fonds, qui est conçue pour 7'000 passagers par jour. En outre, les cantons utilisent nettement plus de surface d'assolement pour les pistes cyclables et personne ne s'y oppose. Du point de vue de la surface nécessaire par capacité, les autoroutes sont les infrastructures de transport les plus efficaces.
« Les experts en transport recommandent le non »
Comme l'a récemment révélé une enquête du BLICK, nombre des « 340 experts en transport » qui se sont opposés au projet se sont révélés ne pas être politiquement neutres, ne pas avoir d'expérience professionnelle ou ne pas travailler dans le domaine du trafic routier.
L'association des ingénieurs suisse.ing a décidé de dire OUI et s'est également exprimée en lançant un appel de nombreux experts compétents dans le domaine de la circulation routière. Sans ces projets, ce sont des décennies d'immobilisation, des infrastructures qui dépérissent et des embouteillages qui s'accumulent.
« Les chantiers durent 15 ans et provoquent des embouteillages »
Cet argument est faux. La réalisation des différents projets prendra moins de 15 ans et pourra être mise en œuvre sans réduction des voies. Selon la statistique des embouteillages de la Confédération, seulement 4% des 48'807 heures d'embouteillages sont causées par des chantiers, 7% par des accidents et 86% par une surcharge de trafic (autres 2%). Les assainissements n'ont pas d'alternative.
Michael Gehrken, président L-drive Suisse
Philippe Kurth, directeur L-drive Suisse
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